Nous ne savions pas quoi attendre de ce championnat, ni quelle était la place place que nous pouvions espérer ?
L'absence d'une joueuse majeure, Naomie, retenue par la Ligue du Centre Val de Loire pour participer au tournoi national Interlignes allait-elle peser sur le rendement de l'équipe ?
En club les filles jouent toutes en championnat régional à l'exception d'Alexie rompue au rencontres du championnat de France, avaient-elles le niveau de ce championnat ?
La réponse a été vite donnée avec la très nette victoire contre Toulon. On pouvait être rassurés.
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Comment pourraient-elles se comporter avec l'enchaînement des matchs, 2 par jour pendant 2 jours et demi, soit 6 matchs de 4 x 8min ?
La réponse est plus compliquée, la blessure de Kristina a réduit les rotations, certaines joueuses du banc lorsqu'elles ont été confrontées à une forte opposition, Angers, Landerneau, Paris et Roanne étaient plus en difficulté... Avec un fort temps de jeu, 6 joueuses ont évolué à un niveau inhabituel pour elles en jouant beaucoup, elles ont forcément flanché en fin de parcours. Là l'absence de Naomie s'est fait nettement ressentir.
Est-ce que la 8e place correspondait bien au niveau de l'équipe ?
Si regrets il y a c'est de ne ps avoir su, pour les raisons évoquées précédemment, s'imposer devant les parisiennes d'Evarist Gallois. C'était possible et cela aurait assuré l'équipe d'être 6e.
Sportivement les filles ont beaucoup appris de l'intensité des matchs, de l'exigence d'écouter et d'appliquer les consignes et de la nécessité d'être très bien préparées physiquement pour pouvoir enchaîner les rencontres.
Maxime, que l'on doit remercier pour son investissement sans faille pendant ces 4 jours, et Benoist resté pour le travail sur Orléans sont à féliciter mais ils savent tout le chemin qu'il reste parcourir pour permettre à tous, garçons et filles, d'approcher le meilleur niveau.
Merci et bon courage à eux.
La finale leur a montré le chemin à parcourir pour y parvenir et là ce sera très difficile...
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Du côté des arbitres de la SSS des lycées Pothier et Benjamin Franklin c'est un sans faute. Un Baptiste arbitre de la finale et le second également certifié national.
Bravo à eux 2 !
Et à côté du basket ?
Elles ont eu de bonnes attitudes, respectueuses des horaires, plutôt autonomes et vivant très bien ensemble.
Sans le savoir elles se sont construit des souvenirs pour la vie et cela n'a pas de prix.
Le rendez-vous est pris pour les qualifications de l'année prochaine, elles seront motivées pour y retourner.
C'est certain !
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